En 1935, deux jeunes castanéens, Roger Barthe et Georges Piquet, désirant créer un club de football, recrutent activement des volontaires dans les environs de Castanet. Pendant deux ans ils vont d'entraînements en rencontres amicales, face aux rares clubs existants.

En 1937, ils décident de s'engager en championnat et doivent braver les formalités administratives. Jules Barthe, père de Roger et Maire de Castanet, refusera toute implication dans cette aventure. Ce sera donc Paul Piquet, conseiller municipal et père de Georges qui sera le premier président.

Situé à la place de l'actuel centre médical Louis Delherm, leur premier terrain sera un champ de luzerne prêté par Monsieur Serre Jean qui sera Président d'honneur.

Ferdinand Boubila succède à Paul Piquet dont la présidence était principalement liée à la création du club. Son principal mérite aura été de traverser la difficile période de guerre tout en poursuivant l'activité du club.
C'est sous son égide que le maire de Castanet Jules Barthe acquit en 1939 le terrain situé derrière l'ancienne Mairie et qui devait être celui de l'USC durant 60 ans.

Aucune information sur cette période !

Maire adjoint de Castanet, cet homme d'une grande intelligence et très dynamique, fit évoluer le club de une à trois équipes. Il le fit affilier à la FFF alors que jusque là il évoluait en FSGT. Rapidement il gravissait les échelons du district pour se retrouver en promotion Ligue. La ligue ne comportait alors que deux divisions, Promotion et Honneur, la catégorie supérieure étant le CFA dépendant de la Fédération.
Le leader incontesté fut durant plusieurs années Guy Soulassol, sûrement le joueur le plus prestigieux qui ait évolué à Castanet.

Déjà Président de 1937 à 1944 Ferdinand Boubila revient à la tête du club. ...........

..........

André nommé Président fut le premier à introduire de l'argent (le sien) dans le foot. Comme le calendrier de la saison comportait à l'époque beaucoup de vides, il inscrit l'équipe Une en coupe de France FSGT (Delaunay), les joueurs ayant alors une double licence. A grands frais, il recruta pour ces matchs les meilleurs joueurs régionaux pour venir renforcer l'équipe, qui de ce fait arriva en finale. Las, devant le succès retentissant de l'opération dans la presse et sur le terrain, la Ligue intervint et somma les joueurs de choisir entre la FFF et la FSGT, et Castanet dû décliner la finale. Tous ces événements et les zizanies occasionnées par l'argent virent la carrière d'André Minot s'écourter.

Ce jovial épicier qui vous recevait, comme c'était la pratique, le crayon sur l'oreille, menait ses affaires sûrement mais prudemment. Il remit de l'ordre à l'USC. Ramenant de la sécurité au sein du club après les tangages dus aux distributions disparates d'argent de son prédécesseur. Avec des joueurs chevronnés, des jeunes du cru et un des premiers entraîneurs recruté, il construisit une équipe qui tenait la route et obtint de gros succès. L'équipe junior jouait souvent en lever de rideaux de la première et, fréquemment, se déplaçait dans la camionnette d'Augstin Florès. On n'était pas aussi regardant sur le confort et la sécurité.